Aller au contenu principal

L’OL ne sait plus gagner.

19 septembre 2013

Dans un match sans relief, l’Olympique Lyonnais est allé faire match nul en Espagne face à l’équipe bis du Betis Séville. Si le résultat reste positif, le contenu l’est beaucoup moins, notamment dans le secteur offensif. Retrouver le chemin de la victoire ce week-end devient indispensable pour égayer ce début de saison maussade des hommes de Rémi Garde..

Betis Seville - OL

Briand titulaire.

Il n’y a pas grand-chose à dire de cette première période. Face à l’équipe bis du Betis Séville, et sur un terrain qui était moins large de trois mètres par rapport à d’habitude, Lyon était simplement au niveau de son adversaire. Seulement, contrairement au club espagnol, ce n’était pas la réserve de l’OL sur la pelouse, mais bien l’équipe-type, avec une petite modification sur l’aile gauche, avec le retour de l’indésirable Briand, à la place du jeune Fekir. L’OL qui n’est pas capable de plier le match rapidement contre les coiffeurs du Betis, voilà qui nous rappelle rapidement que l’époque du grand Lyon est révolue.

Briand justement, a réalisé 45 premières minutes intéressantes sur son côté gauche, avant de permuter à droite avec Lacazette. Son entente avec Bedimo a posé pas mal de problèmes au très moyen Steinhöfer, le latéral droit du Betis. À part ça, sur le plan du jeu, Lyon était dans la dynamique de son match face à Rennes, c’est à dire moyen. Un jeu plutôt fluide, avec un minimum de mouvement et de touches de balle, mais comme face à Rennes, Lyon a peiné à la finition. Si Gomis a de nouveau fait preuve d’une grande combativité, il n’a pas eu beaucoup de ballons exploitables quand il n’était pas hors-jeu, donc au final, il a été très peu en vue lors des attaques lyonnaises.

L’OL trop faible offensivement.

Après cette première période sans faveur, la seconde a certainement aidé les plus fatigués d’entre nous a trouvé le sommeil. Si le spectacle n’est pas la qualité première des matchs de l’OL, ces derniers rivalisent sérieusement avec les somnifères les plus efficaces du marché pharmaceutique. Ce second acte a été d’un ennui insupportable. Si Lyon a eu la mainmise sur le jeu, le Betis aurait pu faire la différence sur de nombreux contres si Lopes n’avaient pas réalisé une belle prestation. Le rythme était lent, les attaquants totalement transparents ou presque, bref c’était un match d’Europa League. L’incapacité de l’OL à faire la différence dans les 30 derniers mètres devient de plus en plus inquiétante, surtout lorsque c’est la réserve du Betis Séville en face.

L’olympique Lyonnais jeune, sans complexe et plein de talents que l’on avait essayé de nous vendre en début de saison, était tout simplement un tableau peint par de grands romantiques du football. À l’heure actuelle, Lyon est une équipe moyenne, essentiellement composée de jeunes joueurs avec du talent pour certains, certes, mais surtout avec un cruel manque d’expérience qui fera défaut à l’OL durant une grande partie de la saison, pour ne pas dire l’intégralité. Je ne vais rien vous apprendre, Lyon est simplement en pleine reconstruction, et on ne peut plus être aussi exigeant avec le club de Jean-Michel Aulas qu’il y a encore 3 ou 4 ans. Rebâtir une équipe prend du temps, beaucoup de temps, et cette saison 2013/2014 risque d’être une saison de transition pour l’OL.

Avec les débuts tonitruants de Bordeaux, à savoir une défaite 3-0 face à la grande équipe de renommée internationale qu’est l’Eintracht Francfort, l’objectif de repasser devant le Portugal à l’indice UEFA cette saison s’annonce très compliqué.

Arthur Senange

From → Uncategorized

Laissez un commentaire

Laisser un commentaire